WEstart Bruxelles-Wallonie (NEW)

CP Une première cartographie de l’entreprenariat social des femmes en Belgique francophone.

[Bruxelles, 26 Octobre 2016, CP de la Ministre de l’Enseignement de promotion sociale, de la Jeunesse, des Droits des femmes et de l’Egalité des chances Wallonie/Bruxelles] Si plusieurs chiffres nous renseignent sur l’état des lieux de l’entreprenariat au féminin en Belgique francophone, les données chiffrées et indicateurs relatifs aux femmes entrepreneures sociales sont à ce jour quasi inexistants. C’est la principale raison pour laquelle la Ministre des Droits des femmes de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Isabelle Simonis, a décidé de soutenir et financer l’étude « WEstart », menée par le Lobby européen des femmes, sur l’entreprenariat social des femmes en Wallonie et à Bruxelles.

Les résultats de cette analyse qualitative menée sur 34 entretiens structurés nous livrent quelques premiers indicateurs :

-  Les motifs qui poussent les femmes à démarrer une entreprise sociale sont principalement :

  • o l’innovation et l’impact social spécifique pour 95% des sondées ;
  • o une réponse à un besoin non satisfait de la communauté pour 90% d’entre elles.

-  Sur le panel de femmes interrogées, plusieurs facteurs influencent leur choix en faveur de ce type d’activités :

  • o 70% pour faire évoluer les comportements et les attitudes dans la société en général (impact sociétal) ;
  • o 57% pour influencer un groupe, un quartier, une population marginalisée (impact communautaire) ;
  • o 48% pour agir sur la vie d’une ou plusieurs personnes (impact individuel) ;

-  80% des répondantes choisissent cette économie pour faire des affaires de façon éthique et plus durable ;

-  Au sein de leur activité, près de 90% des femmes entrepreneures sociales pensent qu’elles peuvent renforcer les capacités et l’autonomie de leurs employées féminines.

-  56% des dirigeantes réinvestissent plus de 90% de leurs bénéfices dans leur entreprise sociale pour la poursuite de leur objectif social.

« Cette première cartographie nous livre une meilleure compréhension de la situation et de l’état d’avancement de l’entreprenariat social des femmes en Belgique. Elle nous fournit également un premier outil statistique sexué en la matière qui devrait permettre d’élaborer des actions politiques pour encourager ce type d’activités en faveur d’une économie plus égalitaire », précise Isabelle Simonis.

Cette étude constitue par ailleurs le nouveau morceau d’un puzzle plus vaste puisque le Lobby européen a également reçu un financement privé qui lui a permis de réaliser une analyse similaire dans 10 autres pays européens (Hongrie, Suède, Lituanie, Angleterre, France, Allemagne, Irlande, Italie, Bulgarie et Espagne). A cet effet, le site www.westarteurope.org reprend les résultats des différentes études menées ainsi qu’une base de données de plus de 1000 femmes directrices d’entreprises sociales.

Pour rappel, en Europe, le secteur de l’économie sociale emploie environ 11 millions de personnes. En Belgique, chaque entreprise du secteur de l’économie sociale emploie en moyenne 11 ETP.

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